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L'instant ciné
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11 août 2013

ONLY GOD FORGIVES de Nicolas Winding Refn

OnlyGodForgivesAh, c'est donc ça "Only God Forgives" ? Ou quand Nicolas Winding Refn complète sa transformation en poseur de mes couilles pour festivals. Le genre de film qui ne choquera que ma grand-mère et autres festivaliers Cannois n'ayant jamais posé les yeux sur un film de genre.
Très bien.
C'est cool pour lui. Pénible pour nous.

Sinon, Refn fait de beaux plans et la lumière est belle, c'est vrai. Du coup, le mec se regarde filmer. Mais filmer quoi ? Bah ça, il le sait pas car il ne regarde pas ce qu'il filme, il se matte le nombril. Il ne serait d'ailleurs pas étonnant qu'un secret de tournage concerne le fait qu'il rentrait chez lui après une pénible journée de travail pour se masturber sur une photo de… lui-même !
Bref, en résulte que le mec ne sait pas ce qu'il filme, et c'est à nous, spectateurs, de le découvrir. Surprise ! J'aime ça. J'ai hâte. Mais j'ai peur du vide, et c'est tout ce qu'il m'offre. Car ouais, trop occupé à s'auto-pomper la teub, le mec à décidé que le propos de son film serait inexistant – enfin, pour le commun des mortels, le festivalier Cannois, lui, il y voit du sens. Au même titre que la violence du film le frappe de plein fouet et le fait réfléchir sur l'absurdité de la vie. En clair, il réfléchit 10 minutes sur 90. Dans le genre violent, c'est clair, Refn vient de poser une pierre angulaire dans l'histoire du cinéma. Pouah ! Jamais vu un truc de dingue comme ça… Ah, pardon. On me dit que j'ai vu plus violent (et plus intelligent !) à l'âge de 8 ans. OK, très bien. Toutes mes confuses.

Et pendant ce temps, Ryan Gosling (tu sais, le beau gosse à la voix de canard ?) s'est dit que ça lui avait réussi dans "Drive", du coup, il refait exactement la même contre-performance et tente d'irradier l'écran de son charisme. Sauf que ce qui marchait dans "Drive" ne fonctionne jamais ici, y compris son inexpressivité. Alors, il lance quelques regards vides à la caméra, et ainsi le désir naît dans son œil :
— "Hey, Nick ? Cesse donc de te tripoter le chibre. Ce soir, j'te suce ma salope. Et j'te préviens : j'avale."

Bref, c'est vraiment con comme film (mais y aura toujours un boulet pour te dire que non, c'est du cinéma d'auteur, alors que voulez-vous…) et c'est d'un chiant, du coup son titre devient tout à fait logique : il n'y a que Dieu pour pardonner l'existence d'un tel étron filmique. Le spectateur, lui, il aura perdu tous les espoirs posés sur Refn. Espérons qu'une nouvelle purge du type "The Notebook" tombe entre les mains de Ryan Gosling, histoire qu'il arrête de se prendre pour un acteur badass. Le mieux, quand ton public est composé de connasses de 12 ans et demi qui mouillent devant "Twilight", c'est de persister dans le genre "romcom" de merde, et SURTOUT pas tenter l'aventure ailleurs.
Merci d'en prendre bonne note, Ryan. Je t'embrasse pas, j'ai pas envie d'être malade.

Heureusement qu'il y a un Thaïlandais qui fait du karaoké toutes les 15 minutes dans le film, et que dès qu'on voit une Thaïlandaise, il s'avère que c'est une pute, sans quoi, j'aurais presque pu croire que le film était sérieux.
Bonne blague Nicolas. Mais j'te préfère quand tu fais du cinéma.

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