Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
L'instant ciné
Archives
15 novembre 2009

Prison Break

PrisonBreakAh, la belle époque. J'ai ressortis ma Megadrive ("Streets of Rage II" I LOVE YOU !). Mais je n'ai pas non plus envie d'être trop nostalgique. Oh bah non ! Attendez, les trentenaire s'extasie sur les années 80. Étant né en juillet 87, je n'ai connu que 2 petites années et demie de cette décennie. Moi – ainsi que tout mes copains dans la vingtaine – on se la touche grave sur les années 90.

Mais pourquoi je dis ça, moi ? Ah oui, c'est vrai.

Suite à la saison 3 de "Prison Break" (vous savez, cette série qui avait une première saison parfaite en dehors du nom de Brett Ratner qui s'affichait à chaque épisode et qui, au passage, avait réalisé le seul épisode que j'aime pas trop, à savoir le pilote) j'avais rédigé une petite critique/constatation des dégâts. Je vous la fais donc partager, car oui, je suis nostalgique. Certains repensent aux années 70. D'autres 80. Ou encore 90. Non, moi, c'est tout autre chose: je suis nostalgique des bonnes choses qui deviennent de la merde.
Et donc après la premier instant série consacré à Nip/Tuck voici donc venir – mais par écrit, vous m'excuserez – nos amis les évadés qui, pour cette troisième saison, sont de retours en prison, mais au Club Med. C'est toujours ça de gagné, non?

Enjoy.
--------------------------------

Une saison qui partait plus que bien.
La fin de la saison 2 était moins bonne que la première partie car l'intrigue avait eu des modifications en cours de route pour développer une troisième saison. Du coup, ça partait un peu en vrille, malheureusement. Cela dit, ça se laissait suivre sans déplaisir, mais on était très – trop – loin de la qualité de la première saison. De plus, les frissons de la chasse à l'homme on totalement disparut.

On entre donc à l'intérieur de Sona. Il fait nuit et il pleut. L'endroit fait froid dans le dos. En 2 minutes, tout s'installe: Sona va être une prison des plus horrible et l'ambiance sera sombre et violente – a en croire Bellick allongé sur le sol après avoir été passer à tabac. Encore une fois, en quelques secondes, ils ont réussis à nous mettre la pression. Sona s'annonce grand !

Début de saison 3. Sona paraît toujours être ce que l'on croit. Scofield arrive en plein combat et déjà, à peine avant la générique, un mort. Sona est l'endroit tant espérer?
Malheureusement, non. La principale raison? Lechero ! Même si Robert Wisdom est excellent (voir "The Wire"), son personnage ne l'est pas. Il tient la prison, du coup, tout ce qu'on est en droit d'attendre disparaît. Scofield en danger? Oh non, sûrement pas. La seule violence possible est lors d'un affrontement – la patte de poulet – et un seul des deux combattant peut s'en sortir vivant. À partir du moment où une telle "justice" est faite, il est difficile d'atteindre un vrai niveau de danger.
De plus, de jour, avec les parasols et la radio qui nous diffuse de la musique espagnol, on se croirait au Club Med. Niveau ambiance glauque, on a connu mieux.
Alors qu'on s'attend à ce que Scofield en bave, finalement, tout va plutôt bien pour lui. Rappelez-vous qu'après à peine deux épisodes à Fox River, il perdait un doigt de pied. Ici, rien. Lechero fait la loi.

T-Bag, personnage excellentissime durant la première saison à commencer, petit à petit, durant la saison 2, à ne plus être le grand méchant qu'il était. La faute aux scénaristes qui lui ont retiré une main, tout ça pour qu'il reste tranquille. Il réussi tout de même à laisser des cadavres derrière lui, mais après? L'âme n'y est plus.
À Sona, il est le petit toutou à Lechero. On attend une seule chose: la trahison de T-Bag… qui n'arrivera que 12 épisodes plus tard. Donc durant tout ce temps, Bagwell fait de la figuration. Dommage, à l'intérieur de Sona, il aurait pu apporter beaucoup de chose… une fois encore, sans les règles de Lechero.

Bellick est le seul personnage grâce à qui ont ressent la terreur. Mais très vite, on découvre qu'il est dans cet état parce qu'il n'a pas voulu donner son portefeuille et qu'en plus, ce sont les hommes de Lechero qui l'ont mis dans cet état.
Du coup, Bellick est le seul type qui nous fait nous rendre compte que cet endroit est un enfer, mais ce n'est pas suffisant. Dommage.

Whisler, petit nouveau dans la bande. Au départ, il est caché. À quoi bon? Toute l'histoire se résolve bien trop simplement. Le personnage cache beaucoup de chose. Le point négatif? Chris Vance n'était pas très convaincant. Encore une fois, dommage.

Mahone. Je n'attendais qu'une chose, qu'il perde les pédales. Ça n'a pas duré puisqu'il se drogue pour compenser le manque. Puis quand il décide d'arrêter la drogue, ça va beaucoup trop vite. Du coup, on a un Mahone qui est un second rôle (c'est mieux que T-Bag, non?).

Sucre fait son Sucre. Depuis le milieu de la saison 2, je n'avais plus aucun plaisir à suivre ce personnage. Trop répétitif. Il n'en a que pour sa Maricruz (on le comprend, mais c'est lourd à la fin). C'est lord du deuxième épisode de cette troisième saison qu'il se montre sous son meilleur jour...

vlcsnap96589qq4

Mais c'est surtout durant le 3.13 "The Art of the Deal" que Sucre redevient Sucre. Il se sacrifie pour aider son ami. J'ai vraiment eu de la peine pour lui. Enfin un bon point.

Je pourrais également parler de personnage comme McGrady, mais il est une copie conforme de Tweener, alors à quoi bon?

Voyons les points positifs (qui sont très vite gâcher par le négatif). Michael apprend la mort de Sara. Il défie Whisler. Là, on ne s'y attend pas. On est sur le cul, mais voilà. Ils sont censé s'évadé dans la journée, je n'ai pas penser que c'était un coup de Michael pour détourner l'attention.
Reconnaissons toutefois à cette première tentative d'évasion d'être intéressante à suivre (même si elle dépendait de la météo, qui est un peu stupide).
L'évasion ratée, on va encore rester à Sona un moment. Mais voilà que Sona devient encore moins effrayant: Lechero rejoint le duo dans l'évasion. Du coup, plus rien ne peut les arrêter. De plus, tout ressemble de plus en plus à la saison 1. Mais n'est-ce pas mieux que de ressembler à une copie de la saison 1 qu'à rien?

Mais voilà le même défaut qu'en saison 1. Alors qu'ils sont en prison, on s'attend à avoir des méchants qui s'évadent. Au final, Michael piège Lehcero et T-Bag (et dans la moindre mesure Bellick, qui, lui, méritait quand même un peu de sortir). Donc seul Michael, Mahone, Whisler (ah, un méchant?) et McGrady s'échappent.
L'évasion n'est pas crédible une seconde, dommage. Mais au moins, on est sortit de Sona. Mais voilà encore une ombre au tableau: on ne ressent pas du tout la chasse à l'homme durant deux épisodes. On a l'impression qu'ils sont plus libres que jamais.

Bon, on se débarrasse de McGrady qui à son happy ending. Ainsi, on ne le reverra plus. Tant mieux.
Lincoln nous prouve qu'il est toujours le même connard égoïste. Tout ce qu'il veut c'est son fils. Point barre. La dernière scène de la saison avec Michael le prouve bien.
Mahone rejoint la Compagnie (ruse pour aider Michael? Simple lâcheté? Il faudra attendre la suite pour savoir).
Concernant Michael on attend tous qu'il presse la détente et se débarrasse de celle qui a tué Sara. Il faudra, une fois de plus, attendre la saison suivante.

Notons toutefois le point positif ultime: cette saison bien que mauvaise se laisse suivre sans déplaisir si on ferme les yeux sur ce qui est trop gros (la saison 1 ne l'était-elle pas?). "Prison Break" a été un gros divertissement. N'allons pas plus loin.
Mention spécial au choix de la chanson qui clôt (sans cliffhanger à proprement parler) la saison: "Llorando" de Rebekah Del Rio. Le titre signifiant "en pleurant" on comprend.
Espérons maintenant une saison 4 moins décevante. Au moins, cette fois-ci, je ne peux pas m'attendre à quelque chose puisque je ne vois pas du tout ce qu'il pourrait bien se passer.

Pour cause de grève de nos amis les scénaristes, je suis revenu 11 ans en arrière pour regarder "OZ" et hier, j'ai clôt la saison 2. Durant l'épisode, un type se fait crucifier, un autre casser les deux bras et jambes, un gardien se fait crever les deux yeux. Un vieux est poignardé et meurt tandis qu'un autre va chez les fous et deux nazis se font écraser dans un tunnel lors de leur évasion.
Certes, l'épisode durait 1h05, mais quand même. Oui, c'est le câble, donc ils sont plus violents. Mais oh, éh ! En revoyant la saison 1 de "Prison Break", on voit qu'ils ont oser à plusieurs reprises des images choque, ce qui n'a pas été fait durant cette troisième saison.
Je pense donc que le principal défaut, c'est le manque d'audace.

Un retour aux USA pour la vengeance de Michael? Il est certain que le Panama ne lui à pas trop réussit.
Pour donner une note globale à cette saison, je dirais 6/10. Ce n'est certes plus ce que c'était, mais je continue à suivre les aventures de Michael Scofield sans déplaisir.
--------------------------------

Bon, vous l'aurez compris, tout cela a été écrit en février 2008. Je ne pouvais donc pas savoir la suite. Comme par exemple, que Sara n'est pas morte.
Au passage, Kellerman non plus – m'enfin, le ressortir pour le dernier épisode, c'était pathétique.

Sans compter qu'en fait, à part une poignée d'épisodes sympa à suivre, c'était juste de la bonne grosse merde bien bouseuse.
On fait Chicago – Miami en 10 minutes chrono. C-Note, libre depuis 4 ans, qui parient toujours à s'extasier de l'air frais de la liberté…
Bref, je n'ai même pas envie d'évoquer le traitement fait à T-Bag (que l'on fait pleurer la mort de Bellick, comme si c'était normal… Le mec l'a torturé en saison 2 quand même, rien que ça, ça me paraît suffisant), ou encore Wentworth Miller plus que nul à chier… Non. J'ai pas le courage.
Juste dire que, si j'ai été très généreux quant à la saison 3, là, y a juste pas moyen. Get the fuck out ! "Prison Break" c'est totalement mort, et comme pour "Nip/Tuck" ça fait mal au cul.

"We are free now" disait Scofield en toute fin. Et bien oui, nous le sommes. Libéré de la stupidité d'une bande de scénaristes pas capable d'admettre qu'ils font fausse route.

Publicité
Commentaires
A
"Prison Break" ça veut bien dire ce que ça veut dire, ca correspond donc aux deux premières saisons. Après pour les saisons supplémentaires c'est qu'une histoire de fric, comme toujours. <br /> <br /> Je me rappelle du 1.20, un petit bijou...
Y
Ah, j'avais était scotchée par la saison 1. Tout comme toi, le personne de T-bag était l'un de mes préférés (ou même LE préféré) avec Sucre. J'étais prise par l'intrigue, tout était tellement parfait....<br /> Puis il y a eu la saison 2. J'avais déjà moins envie de la voir, parcqu'il n'étaient plus en prison et cela enlevait quelque chose d'important à l'ambiance je trouve. Mais je ne l'ai pas regardé en entier, il me manque quelques derniers épisodes. C'était correcte à mes yeux mais franchement trop en-dessous de la première saison.<br /> Et la 3eme, j'ai vu des épisodes par-ci par-là quand je tombais dessus à la télé.<br /> Pour moi, Prison Break c'est la première saison. Pas la suite.
L'instant ciné
Publicité
Derniers commentaires
L'instant ciné
  • Entre chefs d'œuvres, nanars joyeux, grosses bousasses ou produits avariés et cyniques, "Le jour le plus con" c'est subjectif au possible avec des critiques bien foutues et intelligentes ou gonzo style: y en a pour tous les goûts !
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité